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Les coulisses d'une reconversion professionnelle, le rôle des autres...les mots qui soutiennent...

Voilà ce qui aide, ce qui booste, ce qui met du baume au cœur, ce qui permet de lutter contre le syndrome de l'imposteur qui à travers notre ego nous souffle parfois que "ce serait trop beau, trop simple".

Positifs? pas toujours... Encourageants? parfois...

Ce qui est certain c'est que pour se lancer dans une reconversion il faut déjà être motivé et à peu près sûr de soi, au risque de se sentir rapidement découragé par notre ego mais aussi par celui des autres...


L'une des premières remarques que j'ai entendue, lors d'un repas avec des membres de la famille a été :

"Les reconversions, beaucoup en parlent mais en fait personne ne le fait jamais."

Loin de me décourager, cette remarque tout droit sortie des croyances limitantes de son auteur a puissamment boosté mon ego (et oui il a aussi ses bons côtés), j'allais prouver à cette personne que non, ce ne sont pas que des mots, que si on le décide on peut dépasser le stade des bavardages et se donner les moyens de mettre en place un véritable projet de reconversion.


Une fois les formations lancées et les premières séances réalisées, les compétences se sont installées, ancrées, et avec elle la confiance en soi et le départ tant attendu du fameux syndrome de l'imposteur, en tous cas pour un temps...


"Ce que j'ai appris fonctionne, les résultats sont très positifs et je suis désormais capable d'enlever les petites roulettes et d'avancer seule ; je suis même capable de le faire à ma façon, c'est à dire en semant des graines de ma propre personnalité sur une méthode efficace et en même temps ouverte aux talents de chacun."

Vient ensuite la phase moins sympathique car plus administrative de la reconversion, (réussir à) quitter un emploi stable, maîtrisé et apportant une sécurité financière ; organiser la suite, le "où", le "quand", le "comment"; gérer les paperasses ; et tout cela en travaillant parallèlement sur les deux tableaux...


C'est à cette étape que le syndrome de l'imposteur refait surface et que les encouragements extérieurs sont les bienvenus... c'est à cette étape précise que l'on n'a pas besoin d'entendre que ...

- Une dispo? Ils ne la donnent jamais!(Et ben si et toc!) - Tu as vu la situation sanitaire? les gens ne sortent plus de chez eux...(Les séances peuvent se faire à distance et ça marche aussi bien, je le sais j'ai testé! et retoc) - Tu as vu la crise financière? les gens ne peuvent pas se payer une séance c'est du luxe... (alors non, aller bien ou mieux n'est pas du luxe, c'est la base!) - Tu es sûre que ça marche? - Mais il y en a déjà plein des hypno non? C'est un peu la mode...(mais il n'y a pas encore de "moi"!) - Et financièrement ça va aller tu vas tenir? (merci de m'en ajouter une couche...)

Bref, vous avez compris l'idée, ce genre de projet active les croyances limitantes, les peurs de l'autre. En nous voyant agir il se met finalement à notre place et ce sont ses peurs et ses limites qui nous parlent, rien à voir avec la réalité.

Une seule chose à faire donc, répondre poliment et faire en sorte par nos choix de contourner les éventuels obstacles qui pourraient se dresser sur le chemin de la reconversion.

Évidement que rien n'est sur, mais cela signifie aussi que tout est possible.

Vous rencontrerez des personnes qui ont réussi et d'autres qui ont préféré abandonner, mais chacun aura mené un projet différent avec plus ou moins de travail, de soutien, de contraintes : chaque projet est différent, aucun exemple ou contre-exemple n'est un argument juste et surtout pas aidant.


En revanche, les réactions positives de l'entourage, les encouragements, même si en soi ils n'apportent rien de concret (à moins d'avoir un ami immensément riche qui vous fasse un joli chèque afin que vous ayez plus de temps pour vous installer sereinement), sont la plus précieuse des

contributions...

- Tu as trouvé ton truc ça te va parfaitement. - On dirait que tu as toujours été faite pour ça. - Tu es positive, tu fais du bien aux gens, tu vas réussir à coup sûr. - Ton projet est solide, tu as pensé à tout, fonce! - Tu as fait les choses au mieux, je pense que ça peut marcher, et dans le pire des cas, si pour une raison ou une autre ça n'est pas le cas, tu n'auras aucun regret et tu pourras être fière d'avoir essayé. ...

Et les retours des patients aussi...

- Vous avez changé ma vie. - Je ne sais pas comment vous avez fait, mais ça a marché, merci. - Ma vie change et c'est grâce à vous. - Je vais enfin mieux. - Pourtant ça faisait des années que je cherchais comment aller mieux, j'ai vu de nombreuses personnes et là en une séance vous avez réussi, merci. - Je parle de vous à tout le monde. ...

Voilà ce qui aide, ce qui booste, ce qui met du baume au coeur, ce qui permet de lutter contre le syndrome de l'imposteur qui à travers notre ego nous souffle parfois que "ce serait trop beau, trop simple".

Alors non, ça n'aura pas toujours été simple, mais oui, ce sera très beau!

En se lançant dans un tel projet, on se concentre surtout sur son propre bonheur, sur la création d'un avenir qui nous rendra heureux, et sur ce chemin, les gens se révèlent ; il y a ceux qui ont peur, ceux qui n'oseraient jamais, ceux qui jalousent notre audace, et il y a ceux qui encouragent, qui nous soutiennent, et nous aiment assez pour croire en nous et en notre capacité à changer les choses.


Il y a aussi ceux que, sans le vouloir, nous allons inspirer, et qui à leur tour, en suivant notre force et notre détermination, se lanceront dans l'aventure en gardant à l'esprit notre si belle réussite.


Si vous vous retrouvez dans le rôle du confident, plutôt que de projeter vos propres doutes, faites en sorte d'être bienveillant, positif, encourageant. Les autres ont besoin de notre soutien, pour le reste, ils ont déjà leurs propres peurs à gérer.


Soyez la petite voix qui fait du bien.


Lancez-vous! ça fait un bien fou!

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